Thérapie de soutien ou psychothérapie analytique ?
La thérapie de soutien offre un accompagnement psychologique pour les personnes qui traversent des difficultés ponctuelles. Cet accompagnement permet de mettre des mots sur ses ressentis, comprendre et accepter ses choix. Elle mène à une meilleure connaissance de soi et constitue une prise de conscience qui peut amorcer un changement.
Elle est préconisée dans le cas de mal-être passager, dans les périodes de transition de la vie (adolescence, entrée dans la vie active, deuil, séparation...) ou dans le cas d’un événement traumatique.
La psychothérapie analytique s’appuie sur l’approche de la psychanalyse : il s’agit d’accompagner la personne dans l’exploration de son passé, pour favoriser une prise de conscience des facteurs (contexte familial, culturel, événements...) qui ont constitué un frein à sa réalisation et généré de la souffrance psychique.
Par cette approche, la personne peut se réapproprier son histoire, comprendre l’influence de son environnement sur sa vie et mettre du sens sur ses difficultés, son mal-être, sa souffrance.
Thérapie de soutien et psychothérapie analytique visent toutes deux à permettre à la personne de trouver en elle les ressources et les clés pour parvenir à un mieux-être dans sa vie.
Déroulé de la consultation
La première rencontre avec le psychologue est essentielle : elle permet à la personne et au thérapeute de construire une relation thérapeutique authentique, basée sur la confiance.
La personne est invitée à parler le plus librement possible, sans craindre d’être jugée.
Tout au long du suivi, la parole de la personne tout comme l’écoute attentive du thérapeute font des séance de véritables lieux d’échanges et d’interactions. Le psychologue peut ainsi poser des questions pour mieux comprendre le parcours de vie de la personne et cerner l’origine et les signes de sa souffrance.
La durée d’une psychothérapie est variable et peut durer de quelques semaines à quelques années selon la problématique rencontrée, le souhait de la personne, son objectif… La personne peut arrêter, interrompre ou renforcer le suivi qu’elle a engagé auprès du thérapeute.
Le premier rendez-vous
C’est l’étape la plus difficile à franchir
et pourtant elle ouvre un véritable travail sur soi.
Le premier rendez-vous signifie l’engagement de la personne, par elle et pour elle, dans plusieurs aspects :
-
La reconnaissance de sa difficulté, de sa souffrance ainsi que de la fragilité à laquelle celles-ci la confrontent.
-
La mise en évidence des émotions difficiles qui l’entravent (angoisse, solitude, manque de confiance et d’estime de soi...).
-
La prise de consciences de ce qui se répète dans le vécu de la personne et la met en situation d’échec.